martedì 31 luglio 2012

Les prêtes dans les associations de fidèles (et 4)

5. Les prêtres et les réalités associatives dans le magistère de Jean-Paul II et de Benoît XVI. Pour conclure mon intervention, il me semble important de faire référence également au magistère des derniers Papes sur la participation des prêtres aux associations de fidèles. Le 12 septembre 1985 Jean-Paul II adressa un discours aux prêtres participants à l’expérience du mouvement «Communion et Libération». Le Pape leur dit: «Généralement, à côté des laïcs, participent également aux mouvements ecclésiaux des prêtres qui, en communion d’obéissance avec les Églises particulières, apportent à la communauté le don de leur ministère, surtout par la célébration des Sacrements et l’offre de mûrs et valides conseils. Voilà pourquoi c’est à vous, les prêtres, que je veux m’adresser maintenant pour vous aider à mieux comprendre et vivre votre appartenance ecclésiale dans le contexte de l’adhésion au mouvement “Communion et Libération”. (…). Quand un mouvement est reconnu par l’Église, il devient l’instrument privilégié d’une adhésion personnelle toujours neuve au mystère du Christ. Évitez toujours soigneusement que dans votre participation vienne s’insinuer le ver de l’habitude, de la “routine”, de la vieillesse! Rénovez continuellement la découverte du charisme qui vous séduit et ceci vous entraînera plus puissamment à vous faire les serviteurs de ce pouvoir unique qu’est le Christ notre Seigneur! (…). Les charismes de l’Esprit créent toujours des affinités, destinées à être pour chacun un soutien dans sa tâche objective au service de l’Église. La formation d’une telle communion est une loi universelle. La vivre est un aspect de l’obéissance au grand mystère de l’Esprit. Un authentique mouvement existe donc comme une âme nourricière au sein de l’Institution. Il n’est pas une structure alternative, mais au contraire une présence qui en régénère constamment l’authenticité existentielle et historique. Le prêtre doit donc trouver dans un mouvement la lumière et la chaleur le rendant toujours capable d’être fidèle à son Évêque, prêt à assumer les charges de l’Institution et attentif à la discipline ecclésiastique, de telle sorte que soient plus fertiles la vibration de sa foi et le goût de sa fidélité» . Benoît XVI adressa les paroles suivantes aux Évêques amis du Mouvement des Focolari et de la Communauté de Sant’Egidio le 8 février 2007: «Cette unité et multiplicité [des charismes et des ministères], qui sont dans le peuple de Dieu, se manifestent également d’une certaine manière aujourd’hui, puisque sont réunis autour du Pape de nombreux Évêques qui sont proches de deux Mouvements ecclésiaux différents, caractérisés par une forte dimension missionnaire. Dans le riche monde occidental où, même si est présente une culture relativiste, ne manque pas non plus dans le même temps un large désir de spiritualité, vos Mouvements témoignent de la joie de la foi et de la beauté d’être chrétiens dans une grande ouverture œcuménique. Dans les vastes régions en difficulté de la terre, ils transmettent le message de la solidarité et ils se font proches des pauvres et des faibles à travers cet amour, humain et divin, que j’ai voulu reproposer à l’attention de tous dans l’Encyclique Deus caritas est. De la communion entre les Évêques et les Mouvements peut en effet naître un élan précieux pour un engagement renouvelé de l’Église au service de l’annonce et du témoignage de l’Évangile de l’espérance et de la charité partout à travers le monde» .